Au début du match, l'ambiance nous ramenait aux années 90 : les Knicks n'ont marqué que 14 points dans le premier quart-temps, avec peu de mouvement en attaque et de nombreuses isolations. Julius Randle, en particulier, a eu du mal avec un début de match difficile, ne réussissant qu'un tir sur sept. En ajoutant quelques pertes de balles, cela a rapidement conduit à la domination logique de l'équipe adverse. Cependant, malgré une maladresse globale au tir, les hommes de Coach Spoelstra n'ont terminé le premier quart-temps qu'avec une avance de 10 points (24-14). Ils ont réussi à faire la différence en dominant le rebond offensif, marquant 13 points sur 24 grâce à leurs secondes chances.
Les Knicks ont ensuite fait un retour en force lors du deuxième quart-temps en infligeant un 17-2 à Miami. Sans Jimmy Butler et Bam Adebayo, l'attaque des Heat manquait d'initiation pour créer cette étincelle initiale. Jalen Brunson et R.J. Barrett ont pris les choses en main en assumant de lourdes responsabilités offensives avec efficacité. Du côté de Miami, les choses ont commencé à s'améliorer en attaque lorsque Butler et Bam sont revenus, avec une sélection de tirs plus propre et des paniers bien construits. Malheureusement, ils n'ont pas réussi à convertir les tirs extérieurs, affichant un piètre 3/19 à trois points en première mi-temps.
Au retour des vestiaires, les Knicks ont montré dès le début un jeu offensif beaucoup plus fluide grâce à un Julius Randle créatif qui a provoqué des tirs ouverts pour ses coéquipiers. Avec une intensité moindre de la part du Heat, les Knicks ont creusé l'écart et enflammé le Madison Square Garden avec plusieurs tirs à trois points, portant l'écart à +19 ! Cependant, Miami est resté en contact en retrouvant de l'adresse et en profitant de quelques pertes de balle des Knicks. À la fin du troisième quart-temps, l'écart n'était que de "seulement" dix points, ouvrant ainsi un quatrième quart prometteur qui laissait présager une fin de match disputée.